juliette.luiselli[at]inria.fr
56, bvd Niels Bohr 69100 Villeurbanne
Aevol est un logiciel de simulation de vie artificielle individu-centré, qui permet d'étudier l'évolution. Chaque individu est composé d'un génome circulaire écrit en binaire. Le long de cette séquence, des promoteurs et séquences terminatrices peuvent être reconnues et délimitent des ARN. Dans chaque ARN peuvent se trouver des protéines délimitées par des codons START et STOP. Les protéines sont traduites mathématiquement pour définir des triangles, caractérisés par une position latérale sur l'axe des phénotypes, leur lageur et leur hauteur. La somme des triangles forme le phénotype des individus, et la distance entre celui-ci et une fonction-cible, qui définit l'environnement, représente leur fitness. Chaque génération est soumise à sélection et chaque clone peut subir des événements mutationnels (mutations ponctuelles, dupications, délétions, translocations, inversions) : c'est ce qui permet d'observer l'évolution.
Ce logiciel est développé par l'équipe INRIA Beagle, à Villeurbanne.
Thèse sous la direction de Guillaume Beslon et Nicolas Lartillot.
Stage de préthèse, sous la supervision de Guillaume Beslon.
J'ai étudié l'impact de la taille de la population et du taux de mutation sur la taille du génome, et plus précisément les conditions dans lesquelles la taille du génome décroit.
Stage de M2 Biologie
Ma recherche a consisté à tracer les grandes lignes d'un modèle d'évolution eucaryote, pour l'intégrer à Aevol.
En effet, Aevol simule pour l'instant des individus apparentés à des procaryotes (1 chromosome circulaire, éventuellement des plasmides, reproduction clonale).
Ce travail a constitué en l'intégration d'une diploïdie, d'une reproduction sexuée et de recombinaisons à prototype Aevol-eucaryote, et
s'inscrit dans le cadre du projet ANR « NeGA - Influence of effective population size (Ne) on animal Genome Architectures ».
Stage de L3 Informatique
Il est courant en Biologie d'associer les variations de taille de génome non codant à l'action d'éléments transposables divers. Cependant, des dynamiques de variation de taille du non codant s'observent dans Aevol en l'absence de ces éléments. Au cours de mon stage, j'ai ajouté au code d'Aevol la prise en compte de séquences d'insertion (IS), capables de se tranposer dans le génome et j'ai étudié leur impact sur les variations de taille du génome.
Stage de césure au sein de l'équipe biologie théorique de l'Université d'Utrecht, sous la supervision de Paulien Hogeweg.
J'ai utilisé une extension du modèle CPM Artistoo pour tenter de comprendre si la dynamique de fusion/fission
communément observée dans les mitochdonries joue un rôle clé dans le système de correction des erreurs de l'ADN.
MESS (Massive Eco-evolutionary Synthesis Simulations) est un logiciel permettant de faire des simulations d'assemblages de communauté. En simulant la colonisation d'une île, avec des migraitons possibles depuis le continent et différentes formes de sélection à l'oeuvre, des données d'abondances, de diversité génétique et de traits sont générées. Ces données générées peuvent être confrontée à des données empiriques pour en déduire les paramètres sous-jacents.
Ma recherche a consisté à ajouter de nouvelles formes de compétitions (compétition 2 à 2, avec différence inter- et intra-spécifiques), par opposition à la compétition à la moyenne précédemment implémentée. Cela a permis d'investiguer la pertinence des modèles de compétition par rapport aux données empiriques disponibles. Actuellement en preprint sur BioRXiv, la publication résultant de ce stage a été soumise à Oïkos.
Stage sous la direction de Silvia Gardin, CR2P, Sorbonne Université.
Stage d'une demi-journée par semaine, sous la direction d'Henrique Teotónio, IBENS.